La marche nordique est une autre conception de la marche, beaucoup plus active. Le principe est simple : il s’agit d’accentuer le mouvement naturel des bras pendant la marche et de propulser le corps vers l’avant à l’aide de deux bâtons qui permettent d’aller plus vite et plus loin.
L’ensemble du corps entre en action et la dépense d’énergie est accrue. En raison d’une technicité simple et d’un apprentissage peu fastidieux, le plaisir de la pratique est présent dès le début.
De par sa facilité et sa dimension « Sport santé », la marche nordique s’adresse à tout le monde quel que soit l’âge ou la condition physique de chacun.
La marche nordique saura satisfaire tous les pratiquants, des adolescents aux retraités en passant par les sportifs confirmés, ce qui en fait une discipline très conviviale et familiale.
Trois sorties sont programmées par semaine ; les lieux sont communiqués la semaine précédente.
Les lundis soir après 18h15, la séance s’adressant de préférence aux débutants et à ceux qui se limitent à une petite sortie d’environ une heure et quart.
Evelyne Vard au 06 50 16 19 67 ou par e-mail via evelyne.vard@orange.fr.
Gérard Bonnetot soit au 03 86 59 56 41 ou au 06 03 37 33 68 soit par e-mail via gerard.bonnetot@cegetel.net.
La marche nordique s’est développée dans les pays scandinaves au début des années 1970.
Inspirée des disciplines nordiques telles que le ski de fond, cette pratique recensait en 2009 plus de 8 millions de pratiquants.
La marche nordique atteint le sud de l’Europe en passant par l’Allemagne et la Pologne où elle connaît une forte expansion.
Le schéma ci-dessus nous montre que le mouvement complet de la marche nordique permet un renforcement général de toutes les chaînes musculaires et articulaires du corps.
Contrairement à la marche et à la course traditionnelle (qui exploitent surtout les membres inférieurs), l’utilisation des bâtons favorise le développement musculaire des parties supérieures du corps.
Les abdominaux, les bras, les pectoraux, les épaules et le cou se trouvent sollicités au même titre que fessiers et cuisses.
La marche nordique est une pratique très complète ; elle sollicite 80 % des chaînes musculaires et permet de sculpter le corps dans son ensemble.
Néanmoins et selon les objectifs de chacun, des exercices de renforcement musculaire sont proposés lors des séances de marche en nature, ce qui
permet un travail plus localisé de manière ciblée.
Durant l’effort, l’activation cardio-vasculaire en marche nordique est comparable à celle d’un jogging à allure modérée.
La position du corps et l’utilisation des appuis latéraux en marche nordique favorisent l’amplitude pulmonaire et l’oxygénation (environ 60% de plus par rapport à une pratique classique de la marche normale).
Les os ont besoin d’être soumis à des vibrations pour se fortifier.
Le planter des bâtons au sol assure l’optimum de vibrations et ce sans agresser les articulations.
La pratique avec des bâtons télescopiques atténue fortement ces bienfaits.
En impliquant toutes les chaînes musculaires du corps, la marche nordique augmente sensiblement la dépense énergétique : jusqu’à 40 % de plus par rapport à la marche traditionnelle.
Dans cette activité d’endurance, le corps consomme essentiellement les graisses pour soutenir l’effort.
Elle permet ainsi, au pratiquant assidu d’affiner sa silhouette et de perdre du poids (≈ 400 Kcal/h dépensées).
La marche nordique peut être pratiqué par des marathoniens pour leur préparation, cela évite une sortie longue de course à pieds et moins
traumatisante.
La marche nordique convient à pratiquement tout le monde.
Toutefois, évitez de pratiquer cette activité si vous souffrez d’une arthrite.
N’utilisez pas de bâtons si vous avez des tendinites sur les membres supérieurs ou d’importantes affections rhumatismales sur le haut du corps ou dans les pieds.
Pratiquez de manière modérée en cas d’arthrose.
Dans ce cadre, la F.S.G.T. a développé plusieurs sections ou clubs de marche nordique.
Elle a ses propres animateurs et formateurs fédéraux.
Devant le développement de cette discipline, elle attire beaucoup d’anciens coureurs ou sportifs qui veulent continuer de faire un sport
non-traumatisant mais malgré tout actif.